Réponse à M. Réginald Boulos pour sa lettre à la nation dans Le Nouvelliste du 18 juillet 2018. Par Junior Mesamours

Monsieur Boulos, J’ai lu votre lettre à la nation publiée dans Le Nouvelliste avec le sentiment mitigé d’un apprenti entrepreneur qui regrette les pillages et les vols perpétrés le 6 et le 7 juillet 2018 et la stupéfaction d’un acteur social qui se demande d’où la bourgeoisie haïtienne a importé cette bonne foi et cette innocence qui sont loin de lui ressembler. Parce que c’est presqu’essentiellement ce qu’elle fait au détriment de l’économie nationale: le commerce du bord-de-mer. Je vous écris, parce que contrairement à beaucoup d’autres jeunes comme moi; diplômés, au chômage, frustrés, aigris, qui en ont marre et veulent simplement tout casser; je crois que CE PAYS A GRAVEMENT BESOIN DE DIALOGUE. Telle est mon intention: enclencher le dialogue riche-pauvre, nèg anwo-nèg anba, pitit Petyon-Pitit Kristòf qui est urgent comme jamais ...